L’automédication est une pratique déjà largement répandue en France. Certains expliquent ce phénomène comme une mesure pour faire des économies tandis que d’autres parlent d’une attitude responsable. Mais l’automédication peut présenter des dangers, bien réels, comme elle peut apporter un réel soulagement. De toute manière, tout le monde ou presque, au moins une fois dans sa vie, s’est déjà soigné tout seul, par nécessité ou urgence ou tout simplement parce qu’on pense faire les choses correctement, sans aucun risque. Pour être sûr de ne pas commettre l’irréparable, voici quelques pistes.
À quoi faut-il veiller pour une automédication sans danger?
Il est vrai qu’il est plutôt facile de se livrer à l’automédication étant donné que les notices sont suffisamment claires et adaptées, et que les cachets sont en nombre limité dans certaines boîtes. Le problème se pose toutefois lorsqu’il s’agit d’identifier avec exactitude le trouble. Le simple profane ne sait pas poser le bon diagnostic et il se base sur les symptômes pour se soigner. Et pourtant, la maladie ne s’identifie pas toujours par un ou des symptômes. En réalité, la véritable automédication commence chez le médecin puisque c’est lui qui peut expliquer avec précision comment reconnaître une maladie et comment se soigner seul sans danger, dans le cadre d’une éducation thérapeutique.
À savoir concernant l’automédication
L’automédication est réservée aux adultes et aux adolescents de plus de 15 ans qui ne sont pas sujets à des maladies graves ou chroniques et surtout, qui ne souffrent pas d’une insuffisance rénale ou hépatique. On y a recours pour soigner uniquement des soucis de santé bénins du quotidien. C’est une pratique pour soigner des troubles mineurs bien connus de l’intéressé, tout en demandant conseil au pharmacien sur les médicaments à prendre. Quoi qu’il en soit, si au bout de trois jours, le problème persiste, il est temps de consulter un médecin.