Un accouchement sans douleur est possible grâce à la péridurale. Cette anesthésie locale a tout de même son lot d’inconvénients. L’idéal serait de donner naissance à un enfant de manière naturelle. Aujourd’hui, les techniques pour mieux gérer la souffrance physique et le stress sont très variées.
Des gestes pour atténuer le mal de dos à l’accouchement
En amont de l’accouchement, la femme enceinte ressent une forte pesanteur dans son dos. Le col de l’utérus se prépare lentement à la délivrance. Cette phase entraîne des douleurs particulièrement gênantes à l’arrière-train. Ces désagréables sensations surviennent quelques heures, voire des jours avant la naissance. Il est possible de les ignorer et de continuer à vaquer à ses occupations. C’est à la sage-femme de déterminer s’il faut commencer le travail. En attendant, il vaut mieux éviter la position couchée. Rester au lit ne fait qu’aggraver le sentiment de souffrance. La marche aide dans cette phase précédant l’accouchement. Pensez alors à faire le tour de la maternité ou carrément descendre dans le jardin de l’hôpital. L’ostéopathie et d’autres approches alternatives sont également envisageables. Avec l’aval de l’équipe médicale, la femme enceinte peut recevoir un massage par un kinésithérapeute spécialiste des douleurs prénatales.
Quelques manières d’affronter la douleur
Après le dos, c’est au tour du bas ventre de souffrir le martyre. Les maux vont fortement irradier la zone autour du pubis. La dilatation du col va se sentir millimètre par millimètre. Cela dit, des périodes d’accalmies vont aussi marquer cette phase. Quand bébé est en position et pèse sur le bassin, la pression sur la vessie et les organes environnants fait particulièrement mal.
Il est important d’uriner ou de libérer les selles pour se soulager. Il est d’ailleurs préférable de ne rien boire ni manger. La femme enceinte pourrait ne plus pouvoir marcher. Alitée, elle devrait se mettre en position latérale de sécurité ou adopter la posture qui lui permet d’être un peu à l’aise. Elle va ressentir une forte envie de pousser, mais il faut se conformer aux instructions de la sage-femme. En effet, il faut attendre que le col de l’utérus soit entièrement dilaté pour pousser, ceci à afin d’éviter tout risque de déchirure.
D’autres méthodes pour mieux résister aux souffrances de la délivrance
La femme enceinte a droit à de nombreuses séances de préparation à l’accouchement. Pris en charge par la Sécurité sociale, ces rendez-vous lui permettent de prendre conscience de ce qui l’attend à la date de DPA. La délivrance peut se passer sans douleur ou avec le minimum de souffrance grâce à des approches alternatives à la péridurale. Trouvez par exemple sur accouchement-naturel.com des astuces pour gérer la douleur. L’acupuncture est parfois recommandée pour avoir un accouchement sans douleur. La sophrologie peut également être essayée avec l’accord du gynéco-obstétricien. D’autres spécialistes peuvent aussi apporter leur aide pour mieux gérer la douleur lors de l’accouchement. Quoi qu’il en soit, il faut savoir maîtriser son souffle grâce à une respiration synchronisée.
Le yoga devrait aussi être envisagé. Certaines postures donnent de la souplesse au bassin. Quelques exercices d’étirement issus du yoga sont d’ailleurs proposés pendant les préparations à l’accouchement à la maternité.